L’art public réfère à l’ensemble des œuvres situées au cœur d’espaces urbains, tels que les places publiques et les parcs. Il peut également s’agir d’œuvres incorporées au mobilier urbain, à un édifice ou à un aménagement paysager.
Œuvre acquise par la Ville de Sainte-Thérèse dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (loi du 1 %), au moment de la rénovation de l’hôtel de ville en 1982.
Au fil des ans, René Derouin a développé un art personnel empreint de ses multiples expériences à travers lesquelles il a exploré les thèmes du territoire, de l’identité, des migrations et du métissage. Il sait transcrire ses préoccupations d’homme moderne ainsi que ses blessures intimes en œuvres remarquables. S’intéressant à la dualité nord-sud des Amériques, cette dernière prend beaucoup d’ampleur dans ses œuvres. C’est à la fin des années 1950 qu’il explore les techniques de l’estampe.
Né à Montréal en 1936, René Derouin habite Val-David, dans les Laurentides. Depuis plus de cinquante ans, cet artiste multidisciplinaire poursuit son œuvre unique où les notions d’identité et de territoire s’inscrivent dans une perspective globale des Amériques. Ses nombreux voyages et séjours à l’étranger ont été des sources d’inspiration essentielles dans le développement de sa vision singulière.
En quête de ses racines, Derouin creuse l’idée d’américanité. Il se plonge ainsi au cœur des mémoires culturelles et territoriales, abordant les questions de migration et de métissage à la lumière des époques traversées. Il en ressort une démarche exemplaire, éminemment actuelle, elle-même métisse et baroque, qui s’exprime aussi bien dans la gravure, le dessin, la sculpture ou les installations.
En 1995, il crée la Fondation René-Derouin qui organise chaque année un symposium pour favoriser la rencontre d’artistes de différentes disciplines venant des quatre coins des Amériques.
La sculpture-fontaine a été commandée par la Ville de Sainte-Thérèse pour le projet d’aménagement de la Place du Village en 2002-2003.
Pour créer cette œuvre, l’artiste a tenu compte de l’environnement, du site d’implantation et de la thématique imposée, celle d’Animouchsipi, la rivière aux Chiens.
Au-dessus des six piliers entourant la Place du Village, six formes linéaires tracées dans les airs par un ruban de bronze. Gravés dans le bronze, on retrouve les noms des familles ayant marqué l’histoire de Sainte-Thérèse.
Chacune des six figures représente une tranche importante de l’histoire de Sainte-Thérèse.
Le centre de la Place du Village est occupé par un bassin carré à deux niveaux au milieu duquel une maison, soulevée dans les airs, laisse écouler de l’eau. Elle rend hommage au peuple bâtisseur de Sainte-Thérèse et symbolise la création de l’univers. Sur un des côtés de la maison, une vague s’incline et déverse l’eau dans un réceptacle de bronze texturé.
Suzanne FerlandL vit et travaille dans les Laurentides, à Sainte-Agathe-des-Monts. Après avoir entrepris des études en architecture, elle s'oriente vers l'exploration de différentes techniques spécialisées en sculpture et complète un baccalauréat en création de l’Université du Québec à Montréal. Artiste multidisciplinaire, elle conjugue art action, art furtif et art relationnel avec la gravure, la sculpture et l'installation. Ses œuvres ont été exposées dans différentes galeries et différents musées du Québec, et se retrouvent au sein de diverses collections privées et publiques. Elle possède également plusieurs résidences de création lui permettant de créer à l’international.
Elle a mis sur pied Sentier Art3 (2006-2017), un événement d'art public en nature au parc Bois de Belle-Rivière à Mirabel. Elle a reçu plusieurs bourses en soutien à cet événement, dont une du Conseil des arts et des lettres du Québec pour la production d'un livre mémoire des 10 ans de Sentier Art3, « L'art dans la durée » lancé en 2018. Elle a également remporté le Prix d’Excellence 2018 pour la qualité de ses œuvres et leur intégration poétique dans l’environnement à l’occasion de la 29e édition des Grands Prix de la culture des Laurentides.
En mai 2015, l’Hôpital Vétérinaire Ste-Thérèse faisait don de l’œuvre Chat-ô-d’aile à la Ville de Sainte-Thérèse, qui s’engageait alors à procéder à sa restauration et à sa réinstallation sur le territoire thérésien. (L’œuvre datant de 1998 avait d’abord été une commande du vétérinaire Dr Paul Desrosiers, un ami de l’artiste.) En 2017, la Ville l'installe au parc Paul-Gagnon.
Dans ses compositions et assemblages, Normand Forget élabore un récit qui se transforme en un espace de réflexion sur notre relation avec le monde et les autres. La trace, sujet central de sa pratique, se présente à travers une variété de matériaux qui évoquent la mémoire de la nature, le passage du temps et l’alchimie des métamorphoses.
Artiste multidisciplinaire, humaniste et écologiste engagé, Normand Forget est né à Joliette et a laissé sa marque tant par ses œuvres que son implication dans le milieu artistique. Engagé dans sa communauté, il s’est investi dans des programmes de sensibilisation à l’art et à l’environnement. Normand Forget est décédé en 2015, laissant en héritage son œuvre colorée à la population thérésienne.
L’œuvre a été sélectionnée dans le cadre d’un concours d’art public en 2020.
L’œuvre comporte de nombreuses références au patrimoine thérésien, plus spécifiquement à l’histoire des pianos. Elle inclut d’ailleurs une parcelle de la Maison Adélard-Lesage qui y était anciennement située.
L’histoire de cette image se déroule par un doux matin de juin, vers la fin des classes. Une jeune fille se rend à l’école, ou peut-être est-elle au pensionnat? Le Village est animé, les feuilles des arbres sont nouvellement déployées dans un vert début d’été. Le croisement de regards entre la jeune fille (pointant vers le futur) et la pianiste pensive (pointant vers le passé) peut, entre autres, évoquer l’angle relationnel. Cette image symbolise le concept d’une mémoire qui s’effrite doucement et des données qui s’effacent sur un disque dur trop usé. L’altération des images suggère des souvenirs vagues et lointains, comme un tirage photographique dépéri par le temps. Les pixels parsemés à travers l’image expriment un rythme musical, des notes qui s’envolent dans l’espace, soufflées par le vent. La pianiste impose une direction émotive, un regard tendre vers ce qu’était son village et les gens qui y ont vécu, dont M. Lesage.
Isabelle Gagné est une artiste multimédia qui vit et travaille à Mirabel. Fortement inspirée par son environnement numérique, l’artiste porte un intérêt particulier aux marqueurs du patrimoine québécois, à ses archives et ses paysages. Son travail s’articule par la photographie, la poésie, les archives numérisées ainsi que des dispositifs déployés sur le réseau.
L’œuvre a été réalisée dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (loi du 1 %), pour la bibliothèque de Sainte-Thérèse en 1993.
L’œuvre représente différentes formes d’écriture utilisées depuis le début des temps à travers le monde. Le thème est illustré par la plume au centre du bassin et les dalles de granit qui l’entoure. Sur ces dalles, on observe différents symboles en lien avec la thématique de l’œuvre. Pour comprendre l’œuvre, il est suggéré de débuter son observation par la face située devant la bibliothèque.
Monique Giard, née à Montréal, vit et travaille en Estrie depuis 1982. Elle obtient sa maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal en 1995, après avoir fait un stage en eau-forte à l’École des arts décoratifs de Paris. Elle a participé à plusieurs expositions solos et à plus d’une trentaine d’expositions collectives au Canada, aux États-Unis, en Belgique, en France et en Italie. Ses œuvres sont de nature variée, passant par la peinture, l’installation, la performance, la gravure et le dessin. D’ailleurs, plusieurs de ses œuvres font partie de collections privées et publiques.
En plus d’avoir enseigné les arts plastiques pendant 15 ans, elle est membre active du Regroupement des artistes des Cantons de l’Est (RACE) et du Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV). Elle a également œuvré pendant 10 ans comme rédactrice en chef de L’œil nu, publication du RACE. Cofondatrice du Centre d'exposition Circa, elle est aujourd’hui directrice du Centre de céramique Bonsecours. Un film sur le travail en atelier de l’artiste a d’ailleurs été réalisé en 2007 par le cinéaste et historien d’art, Jean Coutu.
L’œuvre a été réalisée par Jacek Jarnuszkiewicz dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (loi du 1 %), au moment du réaménagement de la bibliothèque de Sainte-Thérèse en 2011.
La sculpture révèle une longue tige courbe en acier sur laquelle se greffe une branche à double entendement hérissée, non pas de feuilles, mais des 26 lettres de l’alphabet. L’image de la tige évoque la croissance, la vie et la transcendance. L’œuvre peut être traduite en un sanctuaire permettant de se retirer, de se mettre à l’abri des regards et du danger, ou encore comme une allégorie de la connaissance. Elle est un refuge pour qui s’y intéresse, mais un nœud d’épines rebutantes pour qui n’en comprend pas l’utilité.
Jacek Jarnuszkiewicz est un sculpteur et paysagiste de Montréal. Né en Pologne, il s’établit au Canada à l'âge de 11 ans. En 1978, il obtient son baccalauréat en histoire de l’art et en beaux-arts de l'Université Concordia et y termine sa maîtrise en 1984. C’est en 1982 qu’il débute sa carrière en enseignement des beaux-arts à l'Université de Montréal.
Par ailleurs, l’artiste a participé à de nombreuses expositions individuelles et créé plusieurs œuvres d'art public et installations. Celles-ci appartiennent maintenant à des collections privées ou à des collections de musées.
Afin de souligner le 175e anniversaire de Sainte-Thérèse, la Ville a donné le mandat à l'artiste Maxime Lacourse de reproduire le site de la Place du marché.
Ses peintures, principalement peintes à l’huile et à l’encaustique sur panneaux de bois, nous touchent par leurs sujets : le monde onirique de l’enfance, entre le souvenir et le rêve, où la douceur des teintes et la lumière en clair-obscur traduisent des atmosphères particulières alliant un caractère à la fois familier et mystérieux. Ses œuvres, hors du temps, trouvent une parenté avec celles du surréalisme et de certains peintres du régionalisme américain.
Né à Sainte-Rose, Laval, Maxime Lacourse est dédié à la création artistique et à la peinture depuis plus de 30 ans. Il est boursier de la Fondation Elizabeth Greenshields du Canada et il a fait connaître ses œuvres tant au Québec, qu’à l’international. Il détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal.
Cette murale, représentant une paire d’ailes ouvertes, est dite participative puisque les passants sont invités à se positionner devant l’œuvre et à se faire prendre en photo. Le résultat est toujours fascinant dans la mesure où la murale devient visuellement une extension de la personne photographiée. Marie-Ève Martel a voulu créer un amalgame de formes abstraites et réelles qui puissent évoquer plusieurs choses, qui laissent place à une liberté d'interprétation, mais qui regroupées, forment un tout cohérent. Le titre quant à lui, Vol pinéal vient de la glande pinéale, le siège hypothétique de l'âme, l'organe du sommeil, domaine de la nuit, du rêve, mais aussi de la spiritualité, donc de l'imaginaire et de la connexion avec l'infini.
Habitant Blainville, Marie-Ève Martel obtient son baccalauréat en beaux-Arts à l'Université Concordia avec honneurs en 2006 et sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l'Université du Québec à Montréal avec mention d’excellence en 2015. Depuis 2006, elle expose à travers le Québec et ailleurs au Canada lors d'expositions solos et de groupes, dont un solo au Musée d’Art contemporain des Laurentides au printemps 2017. Cette même année, elle est sélectionnée pour participer à « Passages Insolites », un parcours extérieur d’œuvres d’arts public organisé par ExMuro pour la Ville de Québec qui connaît un grand succès. Martel a reçu plusieurs prix et bourses, dont la Bourse Elizabeth Greenshields à trois reprises et une Bourse de Type B de Recherche et Création du CALQ. Le travail de Martel fait partie de différentes collections d’œuvres d’art dont la Collection de la Ville de Montréal, la Collection Loto-Québec et la Collection du Gouvernement du Yukon.
L’œuvre a été réalisée en 2013 par les frères Carlos et Jason Sanchez, artistes de la région et de réputation internationale, dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (loi du 1 %). Depuis, cette création trône à la piste du stade d’athlétisme Richard-Garneau de Sainte-Thérèse.
Les frères Sanchez désiraient créer une œuvre mariant sport et art à travers la photographie. Pour créer un alliage heureux et original, ils se sont tournés vers des cristaux d'adrénaline qu’ils ont immortalisés à l'aide d'un microscope à haute résolution. Son emplacement permanent aux abords de la piste du stade d’athlétisme Richard-Garneau, assure la pérennité de l’œuvre et en offre une excellente visibilité.
Les frères Sanchez ont étudié à l'Université Concordia, notamment en beaux-arts et en photographie. C’est par la suite qu’ils ont uni leurs talents pour partager avec le public des œuvres à caractère narratif.
En solo ou en groupe, ils ont participé à bon nombre d'expositions, de salons, et leurs œuvres font notamment partie de nombreuses collections à travers le monde. Ils ont d’ailleurs fait l’objet d’une quantité énorme de publications.
Dans un trompe-l’œil architectural faisant référence à la Maison Blanchard, premier édifice érigé à l’emplacement même de l’actuelle Banque BMO, la Fresque du 175e anniversaire de Sainte-Thérèse, d’une dimension de 125 mètres carrés, met en scène, de façon anachronique, 18 personnages et autant d’éléments identitaires et patrimoniaux issus de l’histoire de la ville depuis sa fondation en 1849.
Dans le ciel de l’œuvre, à travers l’ombre portée de feuilles d’arbre, des esquisses de bâtiments patrimoniaux importants de l’histoire de Sainte-Thérèse s’élèvent, de la gauche vers la droite :
Cofondée par Marie-Chantal Lachance et Nathaly Lessard, le collectif Sautozieux, spécialisée dans le domaine de la peinture murale, cherche à réaliser des œuvres aussi nourrissantes visuellement qu’intellectuellement. Ces deux peintres muralistes professionnelles ont pour objectif commun d’exprimer l’essence, voire l’identité propre pour chaque projet artistique et culturel réalisé. Dans le cadre de cette murale, elles ont travaillé avec une équipe d’artistes peintres et mis en commun leur savoir-faire.
Désirant se distinguer dans le domaine des arts visuels et animer son Village, la Ville de Sainte-Thérèse est heureuse de présenter la murale Tous ensemble de l’artiste Shab, originaire d'Annecy en France.
Tous ensemble est une œuvre inspirée du mouvement artistique cubiste, qui veut souligner la solidarité ainsi que la cohésion culturelle et sociale de la ville. À travers sa fresque, Shab nous immerge dans un monde complexe avec des personnages disproportionnés, des formes et des couleurs vives, qui créent une unité visuelle dynamique et positive. Il a puisé son inspiration auprès des gens qu’il a aperçu et des événements qui se sont déroulés à Sainte-Thérèse durant son séjour. Il a d’ailleurs intégré des éléments typiques de Sainte-Thérèse, ainsi qu’un clin d’œil à sa ville natale, Annecy.
En invitant un artiste professionnel originaire d’Annecy, la Ville de Sainte-Thérèse contribue à perpétuer le pacte d’amitié qui unit nos deux villes depuis 1987 et qui a permis à des étudiants, citoyens, délégués et artistes d’enrichir leurs connaissances à travers des échanges de toutes sortes.
Né à Annecy en 1996, Charly Collomb Aka Shab dessine depuis son enfance. En argot, chab veut dire « regarde ».
Inspiré par la culture hip hop, Shab débute en pratiquant le breakdance et le parkour et se trouve finalement une véritable appartenance pour le mouvement du graffiti et de l’art urbain. Natif de Haute-Savoie, c’est en arrivant à Lyon pour ses études qu’il commence à peindre sur les murs de la ville et sur toiles. À travers ses oeuvres, il s’intéresse à différents mouvements tels que la figuration libre à l’art naÏf comme à l’illustration de presse, ses inspirations sont pluridisciplinaires.
Cette murale "Tous ensemble" symbolise une véritable cohésion dans une accumulation de visages et de différents éléments inspirés par la ville. Il y a plusieurs symboles qui ont été ajoutés au fur et à mesure de la création, faisant référence à Sainte-Thérèse, comme le sport ou les instruments de musique présents dans la ville, grâce à ses festivals et ses événements musicaux.
Chaque personnage dessiné a sa propre identité, mais il est en lien avec les autres et ne forme qu'un tout dans cet amas de visages. La fresque possède deux styles de traits : l'un en ligne droite pour la représentation du partage et d'une cohésion et l'autre plus vibran,t donc plus vivant et qui donne cet effet de mouvance.
L'idée était de montrer aussi le jumelage entre Sainte-Thérèse et Annecy en peignant les montagnes d'Annecy et la Ville de Sainte-Thérèse de chaque côté de la fresque.
"La fresque est une représentation de la solidarité, un moyen de se rappeler qu'à plusieurs, nous sommes plus forts et que la différence de chacun est une force."
Vert : jumelage entre Annecy et Sainte-Thérèse
Violet : instruments de musique : saxophone (élément vert qui se balade le long de la fresque) – piano
Jaune : sport (référence au stade d'athléstime)
MU est un organisme de bienfaisance qui transforme l’espace public montréalais en réalisant des murales ancrées dans les communautés. Le cœur de sa démarche : créer des murales pour voir et vivre l’art au quotidien, pour déclencher une transformation sociale et pour léguer, à Montréal, un musée à ciel ouvert. Depuis 17 ans, MU a réalisé plus de 230 murales d’envergure et pérennes dans tous les quartiers de la ville, en plus de mettre en œuvre un important volet éducatif.
Marc O’Brien (alias Doras), assisté de Arnaud Grégoire, Émilie Proulx et Clara Tissot.
Marc O’Brien (alias Doras) (né en 1990) est un artiste visuel, illustrateur et muraliste irlandais-canadien qui travaille principalement dans les domaines de la peinture et de la sculpture. Il vit et travaille à Montréal. Amateur d’art, mordu d’histoire et geek de science-fiction et de fantaisie, son travail marie le style ornemental et l’iconographie au langage de la fantaisie contemporaine. Plus récemment, il est fasciné par la technologie, notamment par la manière dont elle peut augmenter le processus de création et élargir notre perception de l’art. Passionné par la créativité et la communauté, il croit fermement que l’art accessible est un vecteur de changement social.
L’œuvre évoque l’atmosphère et les émotions présentes juste avant un spectacle. L’artiste muraliste Doras a souhaité représenter ce que le public a rarement l’occasion d’observer : l’expérience d’un artiste d’art vivant en coulisses. L’œuvre exprime alors les sentiments d’anticipation, de concentration et de nervosité quelques minutes avant un spectacle à travers une mise en scène théâtrale.