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L’art public réfère à l’ensemble des œuvres situées au cœur d’espaces urbains, tels que les places publiques et les parcs. Il peut également s’agir d’œuvres incorporées au mobilier urbain, à un édifice ou à un aménagement paysager.

Explorez la carte interactive 

Artducommun

Cinémascope

  • Année : 2024
  • Médium : Peinture acrylique
  • Localisation : Mur nord du Cabaret BMO (57, rue Turgeon)
  • Accessibilité : En tout temps

Démarche artistique

Située sur le mur nord-ouest du Cabaret BMO, Cinémascope rend hommage à l’histoire du septième art et de la culture de Sainte-Thérèse entre 1930 et 1985, période où le Théâtre Georges, un ancien cinéma emblématique du quartier, occupait cet emplacement. L’œuvre plonge le spectateur dans l’âge d’or du grand écran. Elle intègre des éléments iconiques et évocateurs : un couple culte, traité avec un rendu artistique singulier, et une scène de ville nocturne, vibrante et surréaliste. Cette dernière fait écho à une palette de genres cinématographiques, créant une ambiance à la fois nostalgique, futuriste et pleine de mystère.

Les détails abondent : à gauche, un visuel en noir et blanc rend hommage aux premiers films classiques, tandis qu’à droite, des teintes éclatantes marquent l’évolution vers le cinéma en couleur. Le faisceau lumineux d’un projecteur fait le lien entre passé et présent, illuminant des personnages et des souvenirs suspendus dans le temps. Le Théâtre George lui-même renaît avec ses néons et enseignes restaurées, symbolisant une réactivation du passé dans la mémoire collective.

Cette murale est bien plus qu’une simple toile de fond : elle commémore, inspire et transporte. En ancrant le patrimoine culturel de Sainte-Thérèse dans un cadre visuel captivant, elle rend hommage aux sorties romantiques et à l'impact du grand écran comme lieu de rassemblement. C’est une ode à l’identité de la ville, ancrée dans le passé mais tournée vers l’avenir.

Biographie des artistes

ArtduCommun est un collectif d’artistes muralistes spécialisés dans la création d’œuvres sur mesure, transformant les espaces publics et privés en véritables expériences visuelles. Depuis près de 20 ans, ils collaborent avec des municipalités, des entreprises, des institutions et diverses communautés pour concevoir des murales uniques qui racontent des histoires locales et reflètent l’identité des lieux. Leur approche se distingue par un style visuel en constante évolution qui émerge de manière organique à chaque projet, façonnée par la vision artistique, le processus créatif et la nature spécifique du site d’implantation.

Formé des artistes co-fondateurs Jasmin Guérard-Alie et Simon Bachand, ArtduCommun a vu le jour en 2006. Leur collaboration instinctive et leur désir commun de perfectionner leur art ont permis la naissance d’une démarche artistique unique. Depuis, leur travail s’est enrichi de cette synergie entre leurs talents respectifs, qui ont permis de repousser les limites de l’art mural. Chaque œuvre est le fruit d’une vision partagée, transcendée par la complémentarité de leurs forces techniques et créatives.

Site Web du collectif


Chloë Charce

Citadelle

  • Année : 2024
  • Médium : Image numérique rétroéclairée d’une photographie
  • Localisation : Extérieure, sur le mur de la Maison du citoyen (37, rue Turgeon)
  • Accessibilité : En tout temps

Démarche artistique

L’image photographique met en scène la grande fenêtre de style néogothique formant un arc en ogive, située à la croisée des 4e et 5e étages de la façade ouest du Collège Lionel-Groulx (autrefois l’entrée principale du Séminaire). Celle-ci a été reproduite en bois, recouverte de vinyle réfléchissant et mise en scène dans la nature environnante, près d’une grève des lacs Fauvel, à proximité de Sainte-Thérèse. La forme blanche épurée et ajourée permet de poser un regard contemplatif sur le paysage, évoquant une fenêtre ouverte sur l’horizon crépusculaire.

L’élément choisi, dont le motif est par ailleurs répété à travers plusieurs ornements du bâtiment (portes, grilles, stèles), est bien plus qu’un simple fragment issu de l’architecture historique des lieux de culte au Québec. En effet, cette grande ouverture symétrique trône au centre de l’entrée de l’ancien séminaire, telle une citadelle de la connaissance. Inaccessible à la communauté collégiale, elle conserve sa part de mystère en étant fragmentée en son centre par une salle de classe et le grenier. 

L’entrée principale actuelle étant située du côté opposé, le choix de mettre en valeur un élément de la partie historique du bâtiment révèle en quelque sorte son pendant caché, où les entrées avant et arrière se confondent et se rencontrent métaphoriquement.

Biographie de l'artiste

Chloë Charce est une artiste en arts visuels qui vit et travaille dans les Laurentides, notamment comme enseignante au Collège Lionel-Groulx, et à Montréal. Sa pratique multidisciplinaire embrasse la sculpture, la photographie, la vidéo et l'installation. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal et d’une maîtrise en studio arts à l’Université Concordia (concentration sculpture). Elle a obtenu plusieurs prix et bourses et participé à différents événements, résidences et expositions, notamment au Canada et en Argentine.

Crédit photo : Minelly Kamemura

René Derouin

Sans titre

Œuvre rectangulaire composée de 27 carrés de céramique texturés noirs collés ensemble et accrochés sur un mur de pierre.
  • Année : 1982
  • Médium : Bois en relief et céramique
  • Localisation : Hôtel de ville
  • Accessibilité : Durant les heures d’ouverture

Œuvre acquise par la Ville de Sainte-Thérèse dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (loi du 1 %), au moment de la rénovation de l’hôtel de ville en 1982.

Démarche artistique

Au fil des ans, René Derouin a développé un art personnel empreint de ses multiples expériences à travers lesquelles il a exploré les thèmes du territoire, de l’identité, des migrations et du métissage. Il sait transcrire ses préoccupations d’homme moderne ainsi que ses blessures intimes en œuvres remarquables. S’intéressant à la dualité nord-sud des Amériques, cette dernière prend beaucoup d’ampleur dans ses œuvres. C’est à la fin des années 1950 qu’il explore les techniques de l’estampe.

Biographie de l’artiste

Né à Montréal en 1936, René Derouin habite Val-David, dans les Laurentides. Depuis plus de cinquante ans, cet artiste multidisciplinaire poursuit son œuvre unique où les notions d’identité et de territoire s’inscrivent dans une perspective globale des Amériques. Ses nombreux voyages et séjours à l’étranger ont été des sources d’inspiration essentielles dans le développement de sa vision singulière.

En quête de ses racines, Derouin creuse l’idée d’américanité. Il se plonge ainsi au cœur des mémoires culturelles et territoriales, abordant les questions de migration et de métissage à la lumière des époques traversées. Il en ressort une démarche exemplaire, éminemment actuelle, elle-même métisse et baroque, qui s’exprime aussi bien dans la gravure, le dessin, la sculpture ou les installations.

En 1995, il crée la Fondation René-Derouin qui organise chaque année un symposium pour favoriser la rencontre d’artistes de différentes disciplines venant des quatre coins des Amériques.

Site Web de l'artiste

Suzanne FerlandL

ANIMOUSCHSIPI

À l'extérieur, au centre d'une place publique, est installée une fontaine d'eau sculptée avec du métal
  • Année : 2004
  • Médium : Pierre calcaire, bronze patiné, pierre St-Marc, acier, eau
  • Localisation : Place du Village (devant l’hôtel de ville)
  • Accessibilité : En tout temps

La sculpture-fontaine a été commandée par la Ville de Sainte-Thérèse pour le projet d’aménagement de la Place du Village en 2002-2003.

Description de l’œuvre

Pour créer cette œuvre, l’artiste a tenu compte de l’environnement, du site d’implantation et de la thématique imposée, celle d’Animouchsipi, la rivière aux Chiens.

Les six figures

Au-dessus des six piliers entourant la Place du Village, six formes linéaires tracées dans les airs par un ruban de bronze. Gravés dans le bronze, on retrouve les noms des familles ayant marqué l’histoire de Sainte-Thérèse.

Chacune des six figures représente une tranche importante de l’histoire de Sainte-Thérèse.

  1. Le chien est la représentation symbolique d’un guide pour l’homme sortant des ténèbres se dirigeant vers la Lumière.
  2. L’arbre symbolise l’ensemble des éléments de la nature.
  3. Le clocher rappelle la vie de l’église depuis la fondation du village et la contribution des communautés religieuses dans son développement.
  4. La roue symbolise les moulins, la vie industrielle et le temps qui passe.
  5. Le piano représente l’importance du secteur manufacturier dans le développement culturel, artistique et commercial depuis le début du 19e siècle.
  6. L’écolier souligne l’importance des institutions scolaires comme outil de développement de notre ville, mais surtout que la jeunesse est notre plus grand espoir de richesse et d’avenir.

La maison, la vague et l’eau

Le centre de la Place du Village est occupé par un bassin carré à deux niveaux au milieu duquel une maison, soulevée dans les airs, laisse écouler de l’eau. Elle rend hommage au peuple bâtisseur de Sainte-Thérèse et symbolise la création de l’univers. Sur un des côtés de la maison, une vague s’incline et déverse l’eau dans un réceptacle de bronze texturé.

Biographie de l’artiste

Suzanne FerlandL vit et travaille dans les Laurentides, à Sainte-Agathe-des-Monts. Après avoir entrepris des études en architecture, elle s'oriente vers l'exploration de différentes techniques spécialisées en sculpture et complète un baccalauréat en création de l’Université du Québec à Montréal. Artiste multidisciplinaire, elle conjugue art action, art furtif et art relationnel avec la gravure, la sculpture et l'installation. Ses œuvres ont été exposées dans différentes galeries et différents musées du Québec, et se retrouvent au sein de diverses collections privées et publiques. Elle possède également plusieurs résidences de création lui permettant de créer à l’international.

Elle a mis sur pied Sentier Art3 (2006-2017), un événement d'art public en nature au parc Bois de Belle-Rivière à Mirabel. Elle a reçu plusieurs bourses en soutien à cet événement, dont une du Conseil des arts et des lettres du Québec pour la production d'un livre mémoire des 10 ans de Sentier Art3, « L'art dans la durée » lancé en 2018. Elle a également remporté le Prix d’Excellence 2018 pour la qualité de ses œuvres et leur intégration poétique dans l’environnement à l’occasion de la 29e édition des Grands Prix de la culture des Laurentides.

Site Web de l'artiste

Normand Forget

Chat-ô-d’aile

Sur un panneau vert à deux volets est découpée la forme d'un chat et de sa queue
  • Année : 1998
  • Médium : Acier, bronze et cuivre
  • Localisation : Parc Paul-Gagnon
  • Accessibilité : En tout temps

En mai 2015, l’Hôpital Vétérinaire Ste-Thérèse faisait don de l’œuvre Chat-ô-d’aile à la Ville de Sainte-Thérèse, qui s’engageait alors à procéder à sa restauration et à sa réinstallation sur le territoire thérésien. (L’œuvre datant de 1998 avait d’abord été une commande du vétérinaire Dr Paul Desrosiers, un ami de l’artiste.) En 2017, la Ville l'installe au parc Paul-Gagnon.

Démarche artistique

Dans ses compositions et assemblages, Normand Forget élabore un récit qui se transforme en un espace de réflexion sur notre relation avec le monde et les autres. La trace, sujet central de sa pratique, se présente à travers une variété de matériaux qui évoquent la mémoire de la nature, le passage du temps et l’alchimie des métamorphoses.

Biographie de l'artiste

Artiste multidisciplinaire, humaniste et écologiste engagé, Normand Forget est né à Joliette et a laissé sa marque tant par ses œuvres que son implication dans le milieu artistique. Engagé dans sa communauté, il s’est investi dans des programmes de sensibilisation à l’art et à l’environnement. Normand Forget est décédé en 2015, laissant en héritage son œuvre colorée à la population thérésienne.

Isabelle Gagné

Sonate pour un village

Œuvre superposée de vert, de jaune et de rose, sur laquelle se trouvent plusieurs personnes en noir et blanc et une bande verticale de touches de pianos
  • Année : 2020
  • Médium : Estampe numérique, rétroéclairée
  • Dimensions : 8 x 10 pieds
  • Localisation : Quartier Belmont (74, rue Turgeon)
  • Accessibilité : En tout temps

L’œuvre a été sélectionnée dans le cadre d’un concours d’art public en 2020.

Démarche artistique

L’œuvre comporte de nombreuses références au patrimoine thérésien, plus spécifiquement à l’histoire des pianos. Elle inclut d’ailleurs une parcelle de la Maison Adélard-Lesage qui y était anciennement située.

L’histoire de cette image se déroule par un doux matin de juin, vers la fin des classes. Une jeune fille se rend à l’école, ou peut-être est-elle au pensionnat? Le Village est animé, les feuilles des arbres sont nouvellement déployées dans un vert début d’été. Le croisement de regards entre la jeune fille (pointant vers le futur) et la pianiste pensive (pointant vers le passé) peut, entre autres, évoquer l’angle relationnel. Cette image symbolise le concept d’une mémoire qui s’effrite doucement et des données qui s’effacent sur un disque dur trop usé. L’altération des images suggère des souvenirs vagues et lointains, comme un tirage photographique dépéri par le temps. Les pixels parsemés à travers l’image expriment un rythme musical, des notes qui s’envolent dans l’espace, soufflées par le vent. La pianiste impose une direction émotive, un regard tendre vers ce qu’était son village et les gens qui y ont vécu, dont M. Lesage.

Biographie de l'artiste

Isabelle Gagné est une artiste multimédia qui vit et travaille à Mirabel. Fortement inspirée par son environnement numérique, l’artiste porte un intérêt particulier aux marqueurs du patrimoine québécois, à ses archives et ses paysages. Son travail s’articule par la photographie, la poésie, les archives numérisées ainsi que des dispositifs déployés sur le réseau.

Site Web de l'artiste

Monique Giard

Écritures

Sculpture en pierre à l'extérieur sur laquelle est inscrite le mot mémoire. Une pierre en angle se trouve au centre et est entourée d'eau.
  • Année : 1993
  • Médium : Granit, bronze, eau et béton
  • Localisation : Bibliothèque (devant l’entrée principale)
  • Accessibilité : En tout temps

L’œuvre a été réalisée dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (loi du 1 %), pour la bibliothèque de Sainte-Thérèse en 1993.

Description de l’œuvre

L’œuvre représente différentes formes d’écriture utilisées depuis le début des temps à travers le monde. Le thème est illustré par la plume au centre du bassin et les dalles de granit qui l’entoure. Sur ces dalles, on observe différents symboles en lien avec la thématique de l’œuvre. Pour comprendre l’œuvre, il est suggéré de débuter son observation par la face située devant la bibliothèque.

Biographie de l’artiste

Monique Giard, née à Montréal, vit et travaille en Estrie depuis 1982. Elle obtient sa maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal en 1995, après avoir fait un stage en eau-forte à l’École des arts décoratifs de Paris. Elle a participé à plusieurs expositions solos et à plus d’une trentaine d’expositions collectives au Canada, aux États-Unis, en Belgique, en France et en Italie. Ses œuvres sont de nature variée, passant par la peinture, l’installation, la performance, la gravure et le dessin. D’ailleurs, plusieurs de ses œuvres font partie de collections privées et publiques.

En plus d’avoir enseigné les arts plastiques pendant 15 ans, elle est membre active du Regroupement des artistes des Cantons de l’Est (RACE) et du Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV). Elle a également œuvré pendant 10 ans comme rédactrice en chef de L’œil nu, publication du RACE. Cofondatrice du Centre d'exposition Circa, elle est aujourd’hui directrice du Centre de céramique Bonsecours. Un film sur le travail en atelier de l’artiste a d’ailleurs été réalisé en 2007 par le cinéaste et historien d’art, Jean Coutu.

Jacek Jarnuszkiewicz

Le temps du verbe II

Devant la fenêtre de la bibliothèque, une sculpture en métal forme une longue tige qui s'amincit en hauteur en penchant vers la droite.
  • Année : 2011
  • Médium : Acier inoxydable
  • Localisation : Bibliothèque (devant la façade située sur la rue Duquet)
  • Accessibilité : En tout temps

L’œuvre a été réalisée par Jacek Jarnuszkiewicz dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (loi du 1 %), au moment du réaménagement de la bibliothèque de Sainte-Thérèse en 2011.

Description de l’œuvre

La sculpture révèle une longue tige courbe en acier sur laquelle se greffe une branche à double entendement hérissée, non pas de feuilles, mais des 26 lettres de l’alphabet. L’image de la tige évoque la croissance, la vie et la transcendance. L’œuvre peut être traduite en un sanctuaire permettant de se retirer, de se mettre à l’abri des regards et du danger, ou encore comme une allégorie de la connaissance. Elle est un refuge pour qui s’y intéresse, mais un nœud d’épines rebutantes pour qui n’en comprend pas l’utilité.

Biographie de l’artiste

Jacek Jarnuszkiewicz est un sculpteur et paysagiste de Montréal. Né en Pologne, il s’établit au Canada à l'âge de 11 ans. En 1978, il obtient son baccalauréat en histoire de l’art et en beaux-arts de l'Université Concordia et y termine sa maîtrise en 1984. C’est en 1982 qu’il débute sa carrière en enseignement des beaux-arts à l'Université de Montréal.

Par ailleurs, l’artiste a participé à de nombreuses expositions individuelles et créé plusieurs œuvres d'art public et installations. Celles-ci appartiennent maintenant à des collections privées ou à des collections de musées.

Site Web de l'artiste

Maxime Lacourse

Sainte-Thérèse, visions en mémoire

À l'extérieur, sur un mur de brique, peinture d'époque avec des paysans qui se promènent au marché et en calèche à la Place du marché.
  • Année : 2023
  • Médium : Image numérique rétroéclairée d’une œuvre peinte grand format
  • Localisation : Extérieure, sur le mur du café Les Allumé(e)s
  • Accessibilité : En tout temps

Démarche artistique

Afin de souligner le 175e anniversaire de Sainte-Thérèse, la Ville a donné le mandat à l'artiste Maxime Lacourse de reproduire le site de la Place du marché.

Ses peintures, principalement peintes à l’huile et à l’encaustique sur panneaux de bois, nous touchent par leurs sujets : le monde onirique de l’enfance, entre le souvenir et le rêve, où la douceur des teintes et la lumière en clair-obscur traduisent des atmosphères particulières alliant un caractère à la fois familier et mystérieux. Ses œuvres, hors du temps, trouvent une parenté avec celles du surréalisme et de certains peintres du régionalisme américain.

Biographie de l’artiste

Né à Sainte-Rose, Laval, Maxime Lacourse est dédié à la création artistique et à la peinture depuis plus de 30 ans. Il est boursier de la Fondation Elizabeth Greenshields du Canada et il a fait connaître ses œuvres tant au Québec, qu’à l’international. Il détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal.

Marie-Ève Martel

Vol pinéal

Sur un mur de briques grises, une femme blanche aux cheveux roux portant une robe courte noire se tient debout devant une murale de peinture en forme d'ailes noires et blanches
  • Année : 2019
  • Médium : Peinture et peinture phosphorescente
  • Localisation : HB Bar (27, rue Blainville Ouest)
  • Accessibilité : En tout temps

Démarche artistique

Cette murale, représentant une paire d’ailes ouvertes, est dite participative puisque les passants sont invités à se positionner devant l’œuvre et à se faire prendre en photo. Le résultat est toujours fascinant dans la mesure où la murale devient visuellement une extension de la personne photographiée. Marie-Ève Martel a voulu créer un amalgame de formes abstraites et réelles qui puissent évoquer plusieurs choses, qui laissent place à une liberté d'interprétation, mais qui regroupées, forment un tout cohérent. Le titre quant à lui, Vol pinéal vient de la glande pinéale, le siège hypothétique de l'âme, l'organe du sommeil, domaine de la nuit, du rêve, mais aussi de la spiritualité, donc de l'imaginaire et de la connexion avec l'infini.

Biographie de l'artiste

Habitant Blainville, Marie-Ève Martel obtient son baccalauréat en beaux-Arts à l'Université Concordia avec honneurs en 2006 et sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l'Université du Québec à Montréal avec mention d’excellence en 2015. Depuis 2006, elle expose à travers le Québec et ailleurs au Canada lors d'expositions solos et de groupes, dont un solo au Musée d’Art contemporain des Laurentides au printemps 2017. Cette même année, elle est sélectionnée pour participer à « Passages Insolites », un parcours extérieur d’œuvres d’arts public organisé par ExMuro pour la Ville de Québec qui connaît un grand succès. Martel a reçu plusieurs prix et bourses, dont la Bourse Elizabeth Greenshields à trois reprises et une Bourse de Type B de Recherche et Création du CALQ. Le travail de Martel fait partie de différentes collections d’œuvres d’art dont la Collection de la Ville de Montréal, la Collection Loto-Québec et la Collection du Gouvernement du Yukon.


MU

Standby 5

  • Année : 2024
  • Médium : Peinture acrylique
  • Localisation : Mur sud du Cabaret BMO (57, rue Turgeon)
  • Accessibilité : En tout temps

Organisme MU

MU est un organisme de bienfaisance qui transforme l’espace public montréalais en réalisant des murales ancrées dans les communautés. Le cœur de sa démarche : créer des murales pour voir et vivre l’art au quotidien, pour déclencher une transformation sociale et pour léguer, à Montréal, un musée à ciel ouvert. Depuis 17 ans, MU a réalisé plus de 230 murales d’envergure et pérennes dans tous les quartiers de la ville, en plus de mettre en œuvre un important volet éducatif.

Site Web de l’organisme MU

Artistes

Marc O’Brien (alias Doras), assisté de Arnaud Grégoire, Émilie Proulx et Clara Tissot.

Site Web de l'artiste

Démarche artistique

Marc O’Brien (alias Doras) (né en 1990) est un artiste visuel, illustrateur et muraliste irlandais-canadien qui travaille principalement dans les domaines de la peinture et de la sculpture. Il vit et travaille à Montréal. Amateur d’art, mordu d’histoire et geek de science-fiction et de fantaisie, son travail marie le style ornemental et l’iconographie au langage de la fantaisie contemporaine. Plus récemment, il est fasciné par la technologie, notamment par la manière dont elle peut augmenter le processus de création et élargir notre perception de l’art. Passionné par la créativité et la communauté, il croit fermement que l’art accessible est un vecteur de changement social.

Explications de la murale

L’œuvre évoque l’atmosphère et les émotions présentes juste avant un spectacle. L’artiste muraliste Doras a souhaité représenter ce que le public a rarement l’occasion d’observer : l’expérience d’un artiste d’art vivant en coulisses. L’œuvre exprime alors les sentiments d’anticipation, de concentration et de nervosité quelques minutes avant un spectacle à travers une mise en scène théâtrale.

Carlos et Jason Sanchez

Adrénaline

Installés dans un parc devant des estrades, deux poteaux en métal tiennent une œuvre rectangulaire composée de couleurs kaléidoscopiques rouge, jaune, vert, bleu et turquoise.
  • Année : 2013
  • Médium : Photographie rétroéclairée
  • Localisation : Stade d’athlétisme Richard-Garneau
  • Accessibilité : Pendant les heures d’ouverture

L’œuvre a été réalisée en 2013 par les frères Carlos et Jason Sanchez, artistes de la région et de réputation internationale, dans le cadre de la  Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (loi du 1 %).  Depuis, cette création trône à la piste du stade d’athlétisme Richard-Garneau de Sainte-Thérèse. 

Démarche artistique

Les frères Sanchez désiraient créer une œuvre mariant sport et art à travers la photographie. Pour créer un alliage heureux et original, ils se sont tournés vers des cristaux d'adrénaline qu’ils ont immortalisés à l'aide d'un microscope à haute résolution. Son emplacement permanent aux abords de la piste du stade d’athlétisme Richard-Garneau, assure la pérennité de l’œuvre et en offre une excellente visibilité.

Biographie des artistes

Les frères Sanchez ont étudié à l'Université Concordia, notamment en beaux-arts et en photographie. C’est par la suite qu’ils ont uni leurs talents pour partager avec le public des œuvres à caractère narratif.

En solo ou en groupe, ils ont participé à bon nombre d'expositions, de salons, et leurs œuvres font notamment partie de nombreuses collections à travers le monde. Ils ont d’ailleurs fait l’objet d’une quantité énorme de publications.

Site Web de l'artiste

Sautozieux

Fresque du 175e anniversaire de Sainte-Thérèse

Fresque peinte sur le mur d'un bâtiment de briques grises sur laquelle se trouve des personnes de différentes époques se tenant devant un bâtiment patrimonial aux rembardes blanches.
  • Année : 2023
  • Médium : Peinture
  • Localisation : 35, rue Blainville Ouest
  • Accessibilité : En tout temps

Description

Dans un trompe-l’œil architectural faisant référence à la Maison Blanchard, premier édifice érigé à l’emplacement même de l’actuelle Banque BMO, la Fresque du 175e anniversaire de Sainte-Thérèse, d’une dimension de 125 mètres carrés, met en scène, de façon anachronique, 18 personnages et autant d’éléments identitaires et patrimoniaux issus de l’histoire de la ville depuis sa fondation en 1849.

À l’avant plan sur le trottoir, de gauche à droite :

  • Lionel Bertrand, journaliste, fondateur du journal La Voix des Mille-Iles, puis homme politique, tenant la première publication du journal en 1937.
  • À côté de son vélo, Joseph Gustave Robert « Bob » Lacourse, olympienet fondateur du la boutique Bob Cyclo, porte fièrement le chandail des Jeux Olympiques de Londres auxquels il a participé en 1948.
  • Une fillette (anonyme) tient un sac de la biscuiterie J.A. Laurin et tend son verre à Clarisse Wadell-Cloutier, infirmière dévouée aux alcooliques et aux toxicomanes et impliquée auprès des défavorisés, lui versant du lait de la Laiterie Léveillée.
  • Deux fabricants de piano, Thomas Foisy, coiffé d’un chapeau haut-de-forme, est le premier à installer son usine à Sainte-Thérèse en 1889 et son homologue, Adélard Lesage, avec un diapason à la main, ayant contribué à l’essor de l’industrie qui y a perduré jusqu’en 1987.
  • Digne représentante de la vie bouillonnante de Sainte-Thérèse, une finissante en techniques professionnelles de musique et chanson du Collège Lionel-Groulx, joue sur un piano Lesage, sur lequel on peut voir les partitions de la ritournelle La rue des pianos, d’Angèle Courville et le mortier de la jeune femme.
  • Un étudiant de l’École de théâtre professionnel du Collège Lionel-Groulx, danse en compagnie d’une jeune femme vêtue d’un costume traditionnel représentant la communauté portugaise de Sainte-Thérèse.
  • Des bobines de fils et des coupons de tissus, provenant du magasin des demoiselles Trudeau, débordent d’un sac sur lequel on peut voir le logo du Village Sainte-Thérèse, en clin d’œil aux commerçants du centre-ville.
  • Tel qu’au Jardin des Sources, des monarques papillonnent sur les asclépiades.

Au second plan sur la galerie de la Maison Blanchard, de gauche à droite :

  • Derrière la fenêtre, Jean Roux fait l'essai et la démonstration de l'éclairage par l’électricité qu’il amènera à Sainte-Thérèse en 1888 pour l'éclairage du Séminaire et des rues publiques.
  • Seul à sa table, James Porteous, distillateur et commerçant, représentant des protestants, ayant perdu sa partie d‘échecs, métaphore liée à sa passion pour la course des chevaux.
  • Le Curé Ducharme, dynamique fondateur du Séminaire de Sainte-Thérèse, devenu le Collège Lionel-Groulx, jette un regard enjoué vers les étudiants qui célèbrent la fin de l’année scolaire.
  • Dans l’embrasure de la porte principale de la maison, le propriétaire de la maison, J. Léonard Blanchard, écoute la musique.
  • Premier ministre du Québec de 1879 à 1882 et lieutenant-gouverneur du Québec de 1892 à 1898, l’Honorable Joseph Adolphe Chapleau, conversant avec l’émérite sculpteur Olindo Gratton, dévoilant l’esquisse de l’archange Michel de La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.
  • Une religieuse soignante de la Congrégation des Sœurs de la Providence, converse avec une religieuse enseignante de la Congrégation Notre-Dame, tenant dans ses mains un livre sur lequel on aperçoit une icône de Sainte-Thérèse d’Avila patronne des écrivains et des joueurs d’échecs.

Au balcon :

  • Marie-Thérèse Céloron de Blainville, à qui on doit le nom de la ville, 3e seigneuresse de la seigneurie des Mille-Iles, tenant une rose à la main faisant ainsi référence à Sainte-Thérèse d’Avila.
  • Une oriflamme accrochée au garde marque le 175e de la Ville de Sainte-Thérèse.

Dans le ciel de l’œuvre, à travers l’ombre portée de feuilles d’arbre, des esquisses de bâtiments patrimoniaux importants de l’histoire de Sainte-Thérèse s’élèvent, de la gauche vers la droite :

  • L’actuel hôtel-de-ville (ancien couvent)
  • L’ancienne gare de train 
  • Le clocher du Foyer Drapeau 
  • Le clocher du Collège Lionel-Groulx 
  • Le clocher de l’église Sainte-Thérèse-d’Avila, l’un des plus haut clocher du Canada
  • Le tracé original de la rivière aux Chiens, disparait derrière les bâtiments faisant référence à la rivière recouverte d’immeubles en partie dans la ville
  • La voie ferrée traversant la ville depuis 1875

Biographie des artistes

Cofondée par Marie-Chantal Lachance et Nathaly Lessard, le collectif Sautozieux, spécialisée dans le domaine de la peinture murale, cherche à réaliser des œuvres aussi nourrissantes visuellement qu’intellectuellement. Ces deux peintres muralistes professionnelles ont pour objectif commun d’exprimer l’essence, voire l’identité propre pour chaque projet artistique et culturel réalisé. Dans le cadre de cette murale, elles ont travaillé avec une équipe d’artistes peintres et mis en commun leur savoir-faire.

Site Web du collectif

Shab

Tous ensemble

Murale sur la façade d'une bâtisse peinte avec une série de formes et de personnages de couleurs vives roses, oranges, vertes et mauves, entourés de lignes noires
  • Année : 2023
  • Médium : Peinture
  • Localisation : Café Les Allumé(e)s (34, rue Blainville Ouest)
  • Accessibilité : En tout temps

Désirant se distinguer dans le domaine des arts visuels et animer son Village, la Ville de Sainte-Thérèse est heureuse de présenter la murale Tous ensemble de l’artiste Shab, originaire d'Annecy en France.

Démarche artistique

Tous ensemble est une œuvre inspirée du mouvement artistique cubiste, qui veut souligner la solidarité ainsi que la cohésion culturelle et sociale de la ville. À travers sa fresque, Shab nous immerge dans un monde complexe avec des personnages disproportionnés, des formes et des couleurs vives, qui créent une unité visuelle dynamique et positive. Il a puisé son inspiration auprès des gens qu’il a aperçu et des événements qui se sont déroulés à Sainte-Thérèse durant son séjour. Il a d’ailleurs intégré des éléments typiques de Sainte-Thérèse, ainsi qu’un clin d’œil à sa ville natale, Annecy.

En invitant un artiste professionnel originaire d’Annecy, la Ville de Sainte-Thérèse contribue à perpétuer le pacte d’amitié qui unit nos deux villes depuis 1987 et qui a permis à des étudiants, citoyens, délégués et artistes d’enrichir leurs connaissances à travers des échanges de toutes sortes.

Biographie de l'artiste

Né à Annecy en 1996, Charly Collomb Aka Shab dessine depuis son enfance. En argot, chab veut dire « regarde ».

Inspiré par la culture hip hop, Shab débute en pratiquant le breakdance et le parkour et se trouve finalement une véritable appartenance pour le mouvement du graffiti et de l’art urbain. Natif de Haute-Savoie, c’est en arrivant à Lyon pour ses études qu’il commence à peindre sur les murs de la ville et sur toiles. À travers ses oeuvres, il s’intéresse à différents mouvements tels que la figuration libre à l’art naÏf comme à l’illustration de presse, ses inspirations sont pluridisciplinaires.

Explications de la murale

Cette murale "Tous ensemble" symbolise une véritable cohésion dans une accumulation de visages et de différents éléments inspirés par la ville. Il y a plusieurs symboles qui ont été ajoutés au fur et à mesure de la création, faisant référence à Sainte-Thérèse, comme le sport ou les instruments de musique présents dans la ville, grâce à ses festivals et ses événements musicaux. 

Chaque personnage dessiné a sa propre identité, mais il est en lien avec les autres et ne forme qu'un tout dans cet amas de visages. La fresque possède deux styles de traits : l'un en ligne droite pour la représentation du partage et d'une cohésion et l'autre plus vibran,t donc plus vivant et qui donne cet effet de mouvance. 

L'idée était de montrer aussi le jumelage entre Sainte-Thérèse et Annecy en peignant les montagnes d'Annecy et la Ville de Sainte-Thérèse de chaque côté de la fresque. 

"La fresque est une représentation de la solidarité, un moyen de se rappeler qu'à plusieurs, nous sommes plus forts et que la différence de chacun est une force."

Vert : jumelage entre Annecy et Sainte-Thérèse
Violet : instruments de musique : saxophone (élément vert qui se balade le long de la fresque) – piano
Jaune : sport (référence au stade d'athléstime)

Site Web de l'artiste

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